Moins de chèques : Comeos et le MR sur la même longueur d’onde
Récemment, nous nous sommes entretenus avec Georges-Louis Bouchez, président du MR, pour discuter des principaux points de notre mémorandum électoral. Nous soulignons l’importance de renforcer la compétitivité du secteur du commerce belge afin de poursuivre nos investissements dans la digitalisation, le développement des compétences de nos employés et la durabilité du secteur. Une compétitivité accrue implique la réduction des coûts salariaux, une diminution des taxes, une plus grande flexibilité, mais également des règles simplifiées.
L’augmentation du nombre de chèques entraîne des coûts croissants
Ces dernières années, le nombre de chèques a explosé : chèques-repas, éco-chèques, chèques-corona, chèques de pouvoir d’achat… Cela devrait bénéficier au commerce belge, ou du moins c’est l’idée derrière la tête. Toutefois, il devient évident que les avantages ne compensent plus les coûts élevés.
Les chèques-repas, distribués à environ 2 millions d’employés, entraînent un coût de transaction d’environ 1% pour les commerçants. Les éco-chèques, destinés à un groupe plus restreint, ont un coût de transaction de 2%. Les chèques de consommation des dernières années, quant à eux, sont destinés à seulement 500 000 employés et peuvent entraîner un coût de transaction de parfois 2,75%, face à une marge nette pour les supermarchés belges de 0,9%.
C’est pourquoi nous proposons dans notre mémorandum de ne conserver que deux types de chèques : le chèque-repas et un chèque de durabilité (écologie, santé, sport,…).
Vers un seul chèque avantage
Grâce à notre mémorandum, le MR a réalisé la même analyse et propose donc dans son programme électoral de ne conserver qu’un seul “chèque avantage”. Il s’agirait du chèque-repas étendu à d’autres articles non alimentaires, comme l’adhésion à un club de sport ou l’achat d’articles de sport. Nous considérons cela comme une bonne initiative qui simplifie les choses pour le citoyen, réduit les coûts pour le commerce et stimule la consommation intérieure belge. Si lors d’une prochaine négociation salariale, la marge salariale est limitée, nous plaidons pour ne pas créer de nouveaux types de chèques, mais plutôt envisager un avantage net sur la fiche de paie ou un système légal simple de participation aux bénéfices.
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Klaas Soens
Policy Manager
