Home » Augmenter la productivité en Belgique : 25 mesures pour y parvenir
Augmenter la productivité en Belgique : 25 mesures pour y parvenir
Récemment, 64 économistes ont plaidé pour accorder plus d’attention à la croissance de la productivité de notre économie. Ils affirment qu’avec une population en âge de travailler qui se stabilise, voire diminue, 90 % de notre croissance économique devra provenir de gains de productivité dans les années à venir. C’est-à-dire générer plus d’output avec la même population active et au même coût. Un plaidoyer auquel nous souscrivons.
Travailler plus intelligemment
Même dans un contexte budgétaire difficile, nous devrons surtout travailler plus intelligemment. D’après notre expérience, tout le monde est favorable à une plus forte croissance de la productivité jusqu’à ce qu’elle devienne concrète. Dans ce cas, de nombreux tabous et craintes semblent à nouveau exister dans notre pays.
25 mesures de soutien qui ne coûtent rien
Voici un aperçu des mesures pour le commerce et l’horeca dans notre Mémorandum qui ne coûtent rien aux autorités, mais qui peuvent améliorer la productivité :
- Autoriser le travail du soir pour l’e-commerce et autres activités jusqu’à minuit au lieu de 20 h du soir ;
- Développer une stratégie de données pour le secteur privé et les pouvoirs publics, qui soutient l’innovation ;
- Une approche européenne uniforme de la TVA ;
- Codes QR au lieu d’étiquettes classiques ;
- Plus de paiements digitaux et moins de liquidités ;
- Autoriser davantage de magasins à ouvrir le dimanche, dans certaines régions, ce n’est aujourd’hui limité qu’à 6 dimanches par an ;
- Autoriser légalement l’annualisation de la durée du travail ;
- Accélération des procédures et sécurité juridique pour les permis commerciaux ;
- Migrer davantage vers l’enseignement STEM à tous les niveaux ;
- Faire de l’apprentissage en alternance la norme pour les formations axées sur le marché du travail ;
- Continuer à développer l’apprentissage en alternance dans l’enseignement supérieur (p. ex. shop managers) ;
- Net supplémentaire par le biais d’économies publiques et d’un tax shift ;
- Permettre des formations sur le lieu de travail (FPI) plus souples ;
- Autoriser une activité complémentaire indépendante comme entrée sur le marché du travail ;
- Encadrement du VDAB, du Forem, d’Actiris à déplacer partiellement vers les malades de longue durée ;
- Migration économique ciblée pour les métiers en pénurie
- Augmenter encore le taux de collecte des canettes et des bouteilles de 80 % à 90 %, si nécessaire avec un système de consigne digital, basé sur le sac bleu ;
- Miser non seulement sur des emballages réutilisables (qui ont également un coût écologique), mais aussi sur le recyclage ;
- Donner aux entreprises de la place pour leurs propres solutions dans le domaine des livraisons durables, par ex. l’outil Smartdrop de Comeos ;
- Encourager les propriétaires d’immeubles commerciaux à devenir plus durables par le biais d’une indexation verte des loyers commerciaux ;
- Encourager une alimentation saine non pas par des interdictions de produits et de publicité, mais par des mesures de nudging intelligentes ;
- Réduction de l’inflation des chèques (et des frais) à 1 chèque de durabilité (pour l’alimentation, le sport, l’écologie…) ;
- Prix en magasin : permettre aux commerçants d’acheter partout en Europe, ce qui n’est pas possible aujourd’hui en raison des « Territorial Supply Constraints » (TSC) ;
- Garantir un service minimal pour les grands centres de distribution, en cas de blocages ;
- Une caisse blanche dans tous les établissements horeca et réinvestir les revenus dans le secteur.
En d’autres termes, pas moins de 25 des 30 mesures de notre Mémorandum ne coûteront pas de l’argent aux pouvoirs publics, mais amélioreraient le climat entrepreneurial pour le commerce et l’horeca, ce qui permettrait à nos entreprises de se concentrer davantage sur l’innovation, les personnes, la durabilité et la compétitivité.
Partenariat pour plus de prospérité et de bien-être
Après des années de création de nouvelles règles au niveau européen, national et régional, les entreprises, y compris dans le commerce, aspirent à la stabilité et à des règles moins nombreuses et plus simples. Les pouvoirs publics doivent définir les règles du jeu et les objectifs, mais les entreprises doivent avoir la confiance et la liberté de proposer elles-mêmes des solutions innovantes !
Découvrez toutes nos propositions

Lora Nivesse
Director Policy
Director Comeos Brussels & Wallonia