À l’heure actuelle, l’intérêt politique pour une alimentation saine se concentre trop souvent sur des taxes supplémentaires et une interdiction de certains supports marketing, et mise trop peu sur la sensibilisation et des choix sains. La hausse actuelle des accises sur les boissons rafraîchissantes entraîne par exemple des achats transfrontaliers dans les pays voisins. Une réduction de la TVA de 6 % à 0 % sur les fruits et légumes est complexe sur le plan administratif (cela s’avère difficilement réalisable sur le plan technique aux Pays-Bas) et n’entraînera probablement pas vraiment une baisse des prix de vente (au vu de la situation économique difficile du commerce). De ce fait, le consommateur n’adaptera pas fondamentalement son comportement. L’interdiction de certains supports de marketing et publicités pour une « alimentation peu saine » semble être une bonne chose, mais intervient dans la liberté commerciale des entreprises et passe outre la sensibilisation beaucoup plus importante à l’alimentation équilibrée, qui confie la responsabilité au citoyen qui fait lui-même ses choix.