Economie circulaire : Thomas Dermine en visite chez Decathlon

Le secrétaire d’État Thomas Dermine (PS) s’est rendu chez Decathlon Charleroi pour discuter des stratégies d’économie circulaire telles que Repair & Reuse et évaluer l’impact des restrictions légales.

Le secteur du commerce et l’économie circulaire

Le secteur du commerce est en plein développement, surtout dans le domaine de l’économie circulaire, avec des sujets comme la réparation et la réutilisation, la vente de seconde main, etc. Tant dans les secteurs de l’électro que dans la mode et le sport, l’économie circulaire devient de plus en plus une réalité. Pour ces raisons, nous avons invité Thomas Dermine (PS), Secrétaire d’État à la Relance, chez Decathlon à Charleroi pour démontrer la stratégie de réparation et de réutilisation dans la pratique et discuter des restrictions légales existantes.

Comeos, Decathlon et Thomas Dermine

6 % de TVA sur les réparations et les achats de seconde main

Actuellement, s’applique une TVA de 6% sur les réparations de vélos, mais pas sur les appareils électriques. Une TVA de 6 % s’applique également aux produits de seconde main vendus par des organisations sociales, mais cette règle ne s’applique pas au secteur privé. Les dons de vêtements peuvent être exonérés d’impôts, mais ce n’est pas le cas des chaussures de sport ou des jouets. Il s’agit ainsi d’anomalies dans la législation qui pourraient pourtant donner un véritable boost à l’économie circulaire, si elle impliquait également le secteur privé. Les coûts salariaux élevés en Belgique pour les revenus moyens et bas constituent également un obstacle ; souvent, la moitié du coût d’une réparation est liée aux coûts salariaux. Par conséquent, une vision plus élargie des pouvoirs publics est nécessaire pour offrir plus d’opportunités et de soutien à la stratégie repair & reuse chez les commerçants belges.

Marguerite Beauduin parle économie circulaire avec le Secrétaire d'Etat

Vers 1 chèque durabilité

Un autre élément qui contribue à l’augmentation des coûts pour les commerçants est l’augmentation du nombre de chèques: chèques-repas, écochèques, chèques coronavirus, chèques pouvoir d’achat, etc. Plus le groupe cible est petit, plus les frais de transaction que les commerçants doivent payer sont élevés, parfois même supérieurs à 2 % par chèque. Dans un secteur à faibles marges, les bénéfices ne sont parfois plus proportionnels aux coûts. C’est pourquoi nous plaidons pour un seul chèque durabilité. Cela permettrait aussi bien l’achat de produits alimentaires que l’achat de produits et services non alimentaires durables (écologie, économie circulaire, sports, …) tout en simplifiant et réduisant les frais de transaction pour les commerçants.

L’apprentissage en alternance pour motiver et former les jeunes

Le secrétaire d’État s’est également entretenu avec un apprenti qui a suivi une formation sur le lieu de travail et a semblé favorable à l’utilisation de cette méthode pour motiver et former les jeunes à des emplois dans des domaines techniques, par ex. pour la réparation de vélos et de vêtements. Investir davantage dans des services de réparation signifie également plus d’emplois locaux et plus d’indépendance économique.

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Stéphanie Gama

Stéphanie Gama

Legal Advisor