Quel avenir pour l’économie belge ?

À un moment où l’appel à une économie prospère retentit plus fort que jamais, Bart De Wever, président de la N-VA, partage son point de vue sur la manière dont la Belgique peut naviguer vers la prospérité économique lors du Captains of Commerce de Comeos. Inspiré par le succès de Singapour, il souligne quelques éléments cruciaux : un budget stable, des impôts réduits, une équité sociale et des investissements intelligents comme fondements d’une économie prospère.

Le 21 mars dernier, Comeos a organisé son Captains of Commerce en cette année électorale avec le président du plus grand parti politique du pays, Bart De Wever (N-VA). Lors d’une keynote devant 200 personnes présentes, il a donné sa vision de la situation socio-économique et politique en Belgique. Il a comparé la Belgique à Singapour et présenté quatre points clés pour une économie prospère : un budget sain, une faible pression fiscale, une sécurité sociale équitable et des investissements productifs. Ceci nécessitera des réformes suffisantes.

Bart de Wever
Bart De Wever et sa vision de la situation socio-économique et politique en Belgique.

Un budget sain pour un pays prospère

Un budget sain est la base d’une bonne gouvernance d’un pays et d’une préparation aux situations de crise. Si l’économie se porte bien, des réserves doivent être constituées. Si l’économie se détériore, les pouvoirs publics peuvent investir davantage pour maintenir l’économie à niveau.

Un budget sain et une taxation plus faible (actuellement 53 % en Belgique) peuvent dès lors entraîner des réductions d’impôts pour les citoyens et les entreprises.

Du net en plus pour les travailleurs est une mesure importante pour atteindre le taux d’emploi de 80 % et ainsi attaquer les défis sociaux tels que le changement climatique, le vieillissement de la population, la défense, etc.

Des investissements productifs pour préparer l’avenir

Bart De Wever fait remarquer qu’à Singapour, l’État de la prospérité sociale est plus juste, contrairement à la Belgique où les allocations ont augmenté plus fortement que les salaires ces dernières années. Entre 2010 et 2040, les dépenses sociales dans notre pays devraient doubler de 100 à 200 milliards d’euros par an.

Une protection sociale élevée, comme en Belgique, n’est abordable que si elle s’accompagne d’un degré d’activité élevé. Les pouvoirs publics doivent surtout investir de manière productive dans l’avenir, comme dans l’infrastructure, les transports publics, l’énergie, la numérisation, etc. et garder le contrôle des dépenses courantes.

Les investissements productifs créent un climat d’investissement attrayant, ce qui incitera également le secteur privé à investir à son tour.

Réduction de la pression de contrôle pour les commerçants

De nombreux commerçants ont posé des questions à l’orateur invité, sur l’importation de produits chinois en Europe, la pression réglementaire sur les permis, la complexité de notre pays, mais aussi le pouvoir des syndicats, etc. Les entrepreneurs voient la pression réglementaire augmenter sans cesse, et ce, à tous les niveaux : local, régional, national et européen. Voulons-nous renforcer la compétitivité de notre économie dans notre pays et en Europe ? Dans ce cas, une simplification des règles et une plus grande confiance dans le monde des affaires sont fondamentales pour accroître la compétitivité.

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Klaas Soens

Klaas Soens

Policy Manager