DEFI
Les travailleurs conservent trop peu en net
Le prélèvement public (tous pouvoirs publics confondus) est trop élevé avec 53 % de notre PIB. Tant pour l’impôt sur le travail que sur la consommation et le capital, nous figurons dans le top 5 européen, mais nous occupons la première place pour l’impôt sur le travail. Une réduction de l’intervention de l’Etat et une réforme fiscale s’imposent si notre pays ne veut pas être dans le collimateur des marchés financiers. Le travail doit être davantage rémunéré qu’aujourd’hui si nous voulons vraiment devenir un état de prospérité actif et que nous voulons mettre au travail 80 % de la population en âge de travailler.

PROPOSITION
Net supplémentaire pour les bas et moyens salaires
Une grande réforme fiscale doit permettre :
- une baisse du prélèvement public ;
- une réduction des charges sur le travail pour les travailleurs et les employeurs ;
- et que, outre la réduction des dépenses et des effets d’amortissement, le capital et des mesures de consommation durable ciblées financent ces mesures.
Nous sommes partisans que le net supplémentaire provienne d’un changement des tranches d’imposition (impôt des personnes physiques progressif) et moins sur la quotité exemptée d’impôts. Ce dernier profite en effet à tous les travailleurs, tant les travailleurs à bas revenu que les travailleurs à hauts revenus. C’est surtout sur la partie inférieure du marché de l’emploi que le travail doit rapporter beaucoup plus qu’aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, une partie de la réforme (para)fiscale devrait être réservée à une baisse des coûts salariaux pour les employeurs (cf. ci-dessous), afin de compenser en partie la perte de la compétitivité des entreprises vis-à-vis des pays voisins.
Plus d’infos dans notre brochure “Travailleurs du commerce”
Pour approfondir le sujet
Lora Nivesse
Director Policy
Director Comeos Brussels & Wallonia