Liberté de choix pour les ouvertures les dimanches

DEFI

La Belgique est à la traîne en matière d’ouvertures le dimanche

En Belgique, nous connaissons de très grandes différences dans le nombre d’ouvertures le dimanche entre magasins. À l’origine de cela : une législation du travail très restrictive, qui se base sur l’interdiction du travail dominical. Des exceptions ont vu le jour au fil des ans, comme pour les centres touristiques, qui permettent en principe aux gens de faire leurs courses tous les dimanches dans de nombreuses grandes villes, centres commerciaux et à la côte (moyennant une reconnaissance en tant que centre touristique). 

En dehors des centres touristiques, une limitation de 6 ouvertures dominicales par an s’applique selon la loi sur le travail du 16/03/1971. Cette restriction ne comprend même pas les deux périodes de soldes. Selon la législation économique (loi relative aux heures d’ouverture du 10/11/2006), les magasins peuvent toutefois être ouverts 15 dimanches par an, bien qu’ils ne doivent pas toujours faire appel à du personnel. En outre, les administrations locales ont la possibilité d’autoriser d’autres extensions, par exemple pour les braderies.

PROPOSITION

Liberté de choisir d'ouvrir le dimanche

Nous plaidons pour une plus grande liberté en matière d’ouvertures dominicales, comme c’est déjà le cas dans les centres touristiques et dans nos pays voisins. Cela contribuerait également à réduire les achats le dimanche au-delà de la frontière. Nous proposons d’harmoniser la législation économique et sociale et de donner aux magasins la liberté d’ouvrir tous les dimanches, comme les centres touristiques et la Suède par exemple. Dans ce cadre, il est important d’appliquer des conditions salariales et de travail raisonnable et d’éviter les suppléments non concurrentiels jusqu’à 200 % en plus du salaire de base le dimanche.

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Klaas Soens

Policy & Horeca Manager

Director Comeos Vlaanderen

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